Vivez la soirée de remise des prix en direct

Bienvenue sur notre live, en direct de la soirée de remise des prix du Prix Bayeux-Calvados 2017. Nous vous faisons vivre l’événement minute par minute. Nous actualiserons cet article en continu. 

18h20. L’installation commence. Salle comble.

© Roxane de Witte

18h30. Nicolas Poincaré, animateur de la soirée et ex-grand reporter d’Europe 1, arrive sur scène. « Bayeux, capitale des grands reporters ! « , a-t-il clamé. 

© Roxane de Witte 

 18h41. Jean-Léonce Dupont, président du Conseil départemental du Calvados, s’exprime à son tour. « 15 000 collégiens, de 63 départements, ont participé de près ou de loin, en votant pour la photo qui symbolise pour eux le mieux le monde d’aujourd’hui. » La photo lauréate est celle d’Ameer Alhalbi.

© Alexandre Hodicq

18h52. Jeremy Bowen, président du jury et trois fois lauréat du Prix Bayeux-Calvados, entre sur scène. Des images de ses derniers reportages, en Syrie et en Irak, sont projetées. 

© Pierre Petitcolin

18h56. « C’était formidable de voir des grands reportages dans toutes les catégories », dit-il, solennel. « Nous devons nous battre pour garder la confiance du public », a-t-il ajouté au sujet des fake news. 

© Roxane de Witte 

19h00. May Jeong reçoit le prix dans catégorie « Jeune reporter (presse écrite) parrainé par Capa Presse TV » pour son reportage « The intercept – La mort venue du ciel ». Un extrait est lu par Sophie Nivelle-Cardinal. 

© Roxane de Witte
© Roxane de Witte
© Roxane de Witte

19h10. Les quatre photographes de l’AFP en Syrie, auteurs de l' »Exposition multimédia sur la Syrie » montent sur scène pour parler de leur travail. 

19h16. Le premier prix de la « Catégorie radio – Prix du Comité du débarquement » est décerné à Gwendoline Debono pour « Europe 1 » – L’entrée dans Mossoul (Irak) ». Le deuxième, à Mike Thompson de la BBC. Enfin, le troisième prix est attribué à Omar Ouahmane de France Inter.

© Roxane de Witte
© Roxane de Witte

19h33. Un extrait du travail, sur cinq épisodes, de Samuel Forey est lu par Sophie Nivelle-Cardinale. Il s’exprime : « Ce soir, je pense à Bakhtiyar Haddad, Stephan Villeneuve et Véronique Robert », ses collègues décédés en juin dernier. 

© Roxane de Witte

19h38. Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières, rejoint Nicolas Poincaré sur scène pour parler de la liberté de la presse en Turquie et au Mexique.

© Jordan Guérin-Morin

19h43. Le journaliste Fritz Schaap reçoit le prix dans la « Catégorie presse écrite – Prix Ouest-France – Jean Marin » pour « Der Spiegel » – Despair and debauchery in Assad’s Capital (Syrie). « Chaque endroit a sa propre milice. Rien ne se passe sans leur approbation« , raconte-t-il en allemand. 

19h47. Une vidéo-hommage en l’honneur des 55 reporters morts dans le monde cette année. Des images de la stèle de Bayeux, des témoignages des familles des victimes, des applaudissements… Des photos des trois journalistes Bakhtiyar Haddad, Véronique Robert et Stephan Villeneuve, sont diffusées. 

© Waldemar de Laage

19h52. Le prix Amnesty International dans la catégorie Vidéo est remis par Camille Blanc, présidente de la branche française de l’ONG. Le premier prix est remis à Waad Al-Keteab pour « Channel 4 » – Le dernier hôpital d’Alep détenu par des rebelles (Syrie). Le deuxième est attribué à Fergal Keane de la BBC, et le troisième à Brice Lainé de CNN. Un extrait vidéo du reportage lauréat est diffusé sur les écrans. La salle est lourdement silencieuse. 20h02. Nicolas Poincaré revient sur la situation des Rohingyas en Birmanie. « Un sujet qui sera très certainement traité lors de la prochaine édition du Prix Bayeux », commente-t-il. Un reportage de Nicolas Bertrand pour France 2 complète ses paroles. 

20h05. Le prix dans la « Catégorie TV – Prix région des lycéens et apprentis de Normandie » est décerné à Waad Al-Keteab pour « Channel 4 » – Le dernier hôpital d’Alep détenu par des rebelles (Syrie)

20h10. Nicolas Poincaré salue la mémoire d’Hervé Ghesquière, décédé en 2016. Sur les grands écrans, une vidéo-hommage est diffusée. Elle reprend des extraits de ses reportages en Tchétchénie. 

20h14. Le prix dans la catégorie « Télévision Grand Format » est remis à Olivier Sarbil (Channel 4 News) pour « Dans la bataille de Mossoul ». Olivier Sarbil est accueilli sur scène. Un extrait de son reportage est diffusé. « J’ai passé plusieurs mois avec la même unité, le même groupe armé irakien. J’avais décidé de partir tout seul et de suivre ces hommes pendant la bataille de Mossoul », raconte la voix grave d’Olivier Sarbil.

© Roxane de Witte© Roxane de Witte© Waldemar de Laage

20h27. Nicolas Poincaré souhaite un joyeux anniversaire à l’agence de photographie NOOR. « NOOR et Up Front nous annoncent leur fiançailles », commente-il à propos de la fusion des deux agences en une. Plusieurs de leurs photos et vidéos défilent sur les écrans.20h37. Le prix dans la catégorie « Image vidéo » est attribué à Olivier Sarbil (Channel 4 News) pour « Dans la bataille de Mossoul ». C’est son deuxième prix ce soir. 

© Roxane de Witte

20h40. Le présentateur de la soirée évoque la lutte contre la drogue aux Philippines et la répression du gouvernement Duterte. 20h47. Le prix dans la catégorie « Photo » est remis à Ali Arkady (Agence VII) pour « Kissing death ». « J’ai gardé mes sentiments pour moi. Je ne voulais pas qu’ils puissent savoir pour pouvoir continuer à être le témoin de tout ce que je voyais », commente-t-il à propos des photos de torture qu’il a prises.

© Waldemar de Laage
© Waldemar de Laage

20h55. Jeremy Bowen monte sur scène pour justifier le choix du jury : « C’est un sujet à controverse, la torture. On n’avait jamais vu des images pareilles. C’était vraiment très unique comme travail« , explique-t-il. 

© Waldemar de Laage

21h01. La dernière statuette est remise. Il s’agit de la catégorie « Prix du public (photo) ». Le lauréat est Antoine Agoudjian (Le Figaro Magazine) pour « La conquête de Mossoul ouest ». Nadine, une Bayeusaine, monte sur scène pour expliquer le choix du public. Les photos sont ensuite projetées sur les écrans. « Le crime doit être puni. L’impunité invite toujours à la récidive », livre le photo-reporter Antoine Agoudjian à propos des crimes de guerre en Irak. 

© Waldemar de Laage© Waldemar de Laage

21h10. Fin de la soirée de remise des prix. Les lauréats se rassemblent sur scène pour une photo de groupe.

© Waldemar de Laage

Textes : Joachim Gonzalez-Martinez et Aurélien Defer

5 moments forts de la journée #4

SAMEDI 7 OCTOBRE. C’est le D-Day. Aujourd’hui, les noms des lauréats sont dévoilés. La soirée de remise des prix est animée par Nicolas Poincaré, chef du service reportage d’Europe 1. Demain, le Prix Bayeux-Calvados entrera dans sa dernière journée. 

1 | La remise des prix

Le vote du jury du public a eu lieu ce matin, à 10 h. Le prix sera décerné ce soir © Maxime Marie

C’est le point d’orgue du festival. La soirée de remise des prix, présentée par Nicolas Poincaré, débute à 18 h 30 au Pavillon Prix Bayeux-Calvados. Le jury international attribuera les trophées dans les catégories presse écrite, télévision, télévision grand format, photo, radio, jeune reporter et image vidéo. Trois prix spéciaux vont également être décernés : le prix Ouest-France Jean Marin (presse écrite), le prix région des lycéens et apprentis de Normandie (télévision) et le prix du public (photo).

La soirée est aussi l’occasion de revenir sur l’actualité de l’année. Certains sujets inédits, prévus pour l’événement, y sont également diffusés. 

Pour plus d’information en temps réel, suivez notre live de la soirée ici

2 | La Turquie d’Erdogan 

Quatre grands reporters étaient invités pour analyser la situation : le photographe Mathias Depardon et les journalistes Guillaume Perrier, Jana Jabbour et Erol Onderoglu © Prix Bayeux

La Turquie est actuellement vue comme un régime de terreur sous la coupe du président Receip Erdogan. Pour évoquer la situation, une soirée intitulée « Où va la Turquie d’Erdogan ? » était organisée vendredi soir au Pavillon Prix Bayeux-Calvados en présence de grands reporters.

Pour plus d’information, retrouvez notre zoom sur la Turquie ici.

3 | Le Salon du livre

Salon du livre, Prix Bayeux, 2017

Le pavillon du Prix Bayeux accueillait aujourd’hui son salon du livre. Reporters, photographes et même dessinateurs étaient réunis pour dédicacer leurs ouvrages et échanger avec le public. Les reporters discutent entre eux, partagent leurs expériences sur le terrain. Le dessinateur Thomas Azuélos, qui publie « Le Fantôme Arménien », prend même le temps de réaliser des dessins pour ses lecteurs.

Thomas Azuélos dédicace la BD « Le Fantôme Arménien » , qu’il a illustré. 

Les livres couvrent diverses partie du monde. Mali, Quatar, Syrie, Turquie, Centre Afrique, de nombreuses histoires habitent le pavillon Bayeux pour cette journée. 

Hala Kodmani dédicace son livre « Seule dans Raqqa » au Salon du livre du Prix Bayeux

 

 

 

4 | Mossoul, un combat idéologique 

Lucas Menget (à droite), a posé de nombreuses questions au reporter Jeremy Bowen (à droite), samedi 7 octobre à l’auditorium de Bayeux. © Jordan Guérin-Morin

Quelques heures avant la remise des prix, le président du jury Jeremy Bowen a participé à une table ronde devant une centaine de personnes à l’auditorium de Bayeux. Le rédacteur en chef de la BCC et reporter au Moyen-Orient a répondu aux questions du directeur adjoint de France Info, Lucas Menget. 

Jeremy Bowen est d’abord revenu sur la délibération du jury du Prix Bayeux. « Je ne vais pas vous donner le nom du vainqueur. Je serais obliger de vous tuer », plaisante Jeremy Bowen déclenchant les rires du public. 

Plus sérieux, Jeremy Bowen a ensuite expliqué les particularités de la bataille de Mossoul. « C’est un combat classique, rue par rue, maison par maison. La nouveauté, c’est la volonté des combattants. Maintenant, ils sont prêts à mourir. Les djihadistes sont prêts à tout. » 

Jeremy Bowen a ensuite expliquer que les armes ne suffisent pas à affronter l’Etat islamique. » Il faut mobiliser l’éducation et la politique. Les djihadistes sont présents en France et en Grande Bretagne, pas seulement au Moyen Orient « , a souligné le vainqueur du Prix Bayeux 2009. « Les djihadistes sont des personnes déconnectées de la culture de leurs pays. Ils se tournent vers une nouvelle idéologie » , a-t-il ajouté. 

5 | Un échange avec les auteurs au Forum Médias 

Anne-Laure Pineau, Justine Brabant et Leïla Minano ont présenté Impunité Zéro © Waldemar de Laage

Un échange privilégié entre les journalistes et le public. Voici le souhait du Forum Médias, qui s’est déroulé de 10 h 30 à 12 h puis de 14 h à 17 h à l’Espace Saint-Patrice de Bayeux. Six auteurs participant également au Salon du livre y ont présenté leurs ouvrages face à une quarantaine de personnes.

Le forum était animé par Claude Guibal, qui s’est attachée à poser le contexte historique autour des œuvres et à préciser des points de définition. « Les auteurs peuvent prendre le temps de se présenter, d’expliquer leur travail et leur livre. C’est enrichissant et un peu plus intimiste », explique-t-elle.

Les auteurs ont eu à tour de rôle 45 minutes pour s’exprimer et répondre aux questions du public. La nature des ouvrages a pris des formes variées. Le matin, Adrien Absolu a présenté Les Forêts profondes, qui traite l’apparition du virus Ebola sous forme romanesque ; suivi par Quelle diplomatie pour la France, de Renaud Girard. L’après-midi a repris avec Impunité Zéro, une enquête d’Anne-Laure Pineau, Justine Brabant et Leïla Minano – également présentée à France Inter jeudi. Ont ensuite suivi Le Pays des Purs, une bande dessinée de Sarah Caron et Hubert Maury ; Une fleur sur les cadavres, sur les traces des chasseurs de bourreaux d’Émilie Blachère ; et enfin Journey Man, du photographe Thomas Haley. 

La rédaction